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Expérience de la contre-culture Punk Hardcore
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End It – Unpleasant Living

End It_Unpleasant Living

End It de Baltimore est l’un des groupes les plus excitants de la scène Punk Hardcore actuelle. Je vous en avais déjà parlé en 2020 lors de la sortie de One Way Track qui leur avait permis de se faire un nom, c’est donc avec joie que je découvre leur nouvel EP Unpleasant Living soutenu encore et toujours par le label local Flatspot Records !

Unpleasant Living est clairement le disque le plus long des américains, contenant six nouvelles compositions s’étendant sur huit minutes. Oui tout est relatif, car c’est bien l’urgence qui domine tout du long, les seuls moments d’espace et de respiration provenant de la variété des compositions et des quelques samples disséminés de-ci de-là. Un son et une approche familière qui doit pas mal aux vénérés Trapped Under Ice !!

B.C.H.C. démarre sur des chapeaux de roues, s’affichant comme l’une des meilleures ouvertures qui m’ait été donné d’entendre ces dernières années avec ce ralentissement et désaccord progressifs débouchant sur un stomp Hardcore fantastique. A la fois musclé, imprévisible et dansant, traits de caractère que l’on retrouve également sur l’expéditive 21 ou l’addictive Hatekeeper.

Servie par B.C.H.C., New Wage Slavery est la pépite qui file à toute vitesse dans un style Crossover Thrash jusqu’au breakdown explosif qui voit l’intervention de Mr. TUI lui-même, Justice Tripp ! Il n’y a pas à dire, sa voix et son style reconnaissables d’entre mille m’avaient terriblement manqué !

L’Appel Du Vide maintient le même cap métallique et impressionne tout particulièrement par les vocalises lyriques d’Akil Godsey, définitivement l’un des meilleurs frontmans de sa génération. Enfin The Comeback clôture idéalement et plus classiquement dans un style rappelant Leeway : intro épique, riffing généreux et mantra tout fier “Baltimore’s coming back with a bang / Still knuckle-draggin’ like it ain’t no thing.”

Comme toujours, Godsey démontre qu’il est un parolier hors-pair, injectant des touches d’humour dans ses tirades taclant la politique, la disparité des revenus, la corruption policière, la religion ou encore le racisme. Sans surprise aucune, End It confirme sa place de choix dans la scène Hardcore international, et ce Unpleasant Living devient assurément l’un des disques majeurs de l’année 2022.