Le virus Covid-19 et l’interminable période de confinement associée ont été pour plusieurs d’entre nous l’occasion de faire preuve d’introspection et développer notre sens de la créativité. Borstal fait partie de ces projets musicaux lancés à cette occasion, en l’occurrence sous l’impulsion de Nick Barker : son nom ne vous dit probablement rien, à moins que vous n’écoutiez aussi du Metal extrême, puisqu’il en est un des batteurs anglais emblématiques (Cradle Of Filth, Dimmu Borgir, Brujeria, Lock Up, parmi d’autres).

Afin d’assouvir son désir de longtemps de monter un groupe de Punk Hardcore, il s’entoure de Wez4 et Lee Kitchener (Dripback), Jamie Hunter (Mordhau / King Of Pigs) et enfin et surtout du chanteur Pierre « Pelbu » Mendivil reconnu largement pour son impact sur la scène (Knuckledust, Bun Dem Out, Rucktion Records). On a vu pire comme supergroupe !!

Cette artillerie lourde donne six compositions (dont une reprise de King Of The Jungle, écrite par The Last Resort) qui ont pour ambition de rendre hommage au New-York Hardcore, en particulier au Crossover Thrash du milieu des années 80 avec lequel a grandi Barker. « No mess, no fuss, just pure impact. Fuckin’ BORSTAL! » La quatrième chanson Vicious Circles est un excellent condensé de ce qu’est capable de produire le combo : une rythmique de folie impeccable, un riffing thrashisant, un groove tellement jouissif, des paroles anglo-espagnoles martelées avec le style unique de Pierre et appuyées par son gang. Classique certes, mais si addictif !

Pour conclure, Borstal soigne son entrée dans le paysage Hardcore et j’espère que le groupe continuera prochainement à composer.