Et BOOM le retour des patrons !!! Un an à peine après le très bon EP Sink To The Hell, Terror revient fort d’un nouvel album ! Je ne cache plus mon enthousiasme et mon excitation, en effet je voue littéralement un culte aux gars de Los Angeles puisqu’ils m’ont fait découvrir le Punk Hardcore et transcendé ma vie en 2005 au travers de l’album One With The Underdogs !
Pain Into Power est une nouvelle pierre à l’édifice déjà monumental et bâti avec soin par Terror depuis vingt ans maintenant. Cette pierre est particulière, car comme le laisse à penser l’artwork bien vintage signé Spoiler, le groupe renoue avec son passé en réintégrant à l’écriture et à l’enregistrement Todd Jones, guitariste fondateur qui avait rejoint Nails dès 2004. Les plus pointus d’entre vous reconnaîtront aussi Matt Hyde, de nouveau au mixage après son superbe travail sur Keepers Of The Faith !
Et musicalement alors ? Nostalgie quand tu nous tiens…du muscle et de la vitesse avec dix compositions des plus violentes et puissantes dépilées en à peine dix-huit minutes. Terror revient à l’ultra-efficacité de ses débuts dans le Punk Hardcore (Lowest Of The Low, OWTU), toujours avec cette constante de Scott Vogel de servir des messages profondément positifs sur lesquels tout un chacun pourra s’appuyer pour affronter ses propres démons et avancer dans la vie. « Pain Into Power » ou comment transformer la douleur en moteur de persévérance.
Le premier titre éponyme justement, quel véritable boulet de canon de cinquante secondes, respect et hommage à ces vingt années d’existence et tous ces cassés et résilients de la vie rencontrés sur les routes ! « This is for the worldwide TERROR CREW. TRIED AND TRUE. STILL DEDICATED TO HARDCORE !! ».
Une urgence qui impressionne et draine tous les autres titres de l’album, parmi lesquels mes grands favoris : Boundless Contempt, où l’intensité musicale reflète celle des paroles abordant l’émotion et la réaction face à une agression violente ; l’éclair et dansant Outside The Lies, véritable prescription pour la confiance en soi ; le groove justement, One Thousand Lies en a beaucoup à revendre sur ses couplets et refrains qui feront assurément des ravages lors des concerts ; Can’t Let It Go et son feeling très Carry On, groupe dans lequel Jones a officié jadis ; enfin Prepare For The Worst, le grand final qui lève (un poil) le pied et se veut (un poil) plus mélodique !
Et que serait un album de Terror sans featuring de marque ? Unshamed qui fait appel aux forces de Madison Watkins (Year Of The Knife) et celles de la fabuleuse Crystal Pak (Initiate) pour un titre brutal au breakdown décimant ! Can’t Help But Hate surprend davantage et en bien avec ses influences Death Metal portées par George “Corpsegrinder” Fisher des légendaires Cannibal Corpse.
Bref, nous sommes encore et toujours en présence d’une leçon grandiose de Hardcore et d’authenticité. Terror continue de régaler et aura éternellement une place de choix dans mon cœur !!!
