Aller au contenu
Expérience de la contre-culture Punk Hardcore
Rechercher
Fermer ce champ de recherche.
Expérience de la contre-culture Punk Hardcore
Rechercher
Fermer ce champ de recherche.
Expérience de la contre-culture Punk Hardcore

Pest Control – Don’t Test The Pest

Pest Control_Don't Test The Pest

En matière de Punk Hardcore, les Etats-Unis ont démarré très fort cette année 2023, merci Big Laugh, Planet On A Chain, Exhibition et Drill Sergeant. L’Europe se réveille enfin, la grogne vient du côté anglais avec le tout premier album de Pest Control, en partenariat avec Quality Control HQ.

Je l’attendais impatiemment celui-ci car je scrute attentivement la formation de Leeds depuis ses débuts en plein confinement de 2020. La démo (2020) et le deux-titres (2021) m’avaient totalement conquis et ce Don’t Test The Pest est bien parti pour tourner en boucle sur ma platine…

La pochette réalisée par le tatoueur Max Spoljaric ne laisse aucun doute sur le contenu musical. La technique du dessin, le cocktail de couleurs, le ton 50% comique – 50% gore nous renvoient aux classiques qui ont fait la légende du Thrash Metal et du Crossover Thrash. Pest Control se revendique d’ailleurs des géants métalleux Metallica, Testament, etc. tout comme des coreux thrasheurs Crumbsuckers, Ludichrist et Attitude Adjustment.

Si la scène moderne Crossover a ces dernières années la fâcheuse tendance à vriller vers le Thrash Metal et à perdre malheureusement en impact, Pest Control conserve toute l’essence Hardcore du genre hybride ! La majorité des titres ne dépassent pas les deux minutes, les rythmes disruptent et voltigent constamment, les riffs et solos s’abattent violemment, la performance vocale sauvage de Leah rappellera à beaucoup celle de Dawn Crosby de Détente. Le tout sublimé svp par la production somptueuse d’Arthur Rizk, l’ingénieur-producteur ayant accompagné Power Trip et Fugitive !

Franchement quelle dinguerie de bout en bout : Buggin’ Out est une invitation au circle pit et son breakdown ne laissera aucune chance à vos jambes ; faîtes très attention à votre plancher sur le stomp d’Iron Cage ; D.T.T.P. rend hommage au Fastcore et Crossover tous deux inventés par D.R.I. ; The Great Deceiver est à lui-seul un opéra-Thrash mélangeant habilement les styles de Slayer, Anthrax et Stormtroopers Of Death ; Masquerade Party et Total Distraction brillent et semblent tout droit sorties du Hazardous Mutation de Municipal Waste.

Don’t Test The Pest est ni plus ni moins l’album que M.W. aurait dû mais n’a jamais réussi à livrer depuis son The Art Of Partying en 2007 ! Respect Pest Control, merci pour cette claque et rendez-vous sur nos routes françaises !!!