Cleveland est définitivement à part dans le paysage Punk Hardcore, avec une ancre fortement métallisée et malfaisante posée au début des années 90 grâce à Integrity et Ringworm !
Retrouvons-y The Hell, jeune combo créé en 2022 par des anciens de Cruelster, Woodstock 99, Hysteria parmi d’autres. Pas certain que cela vous aide et on s’en fiche car c’est bien ce premier album éponyme qui nous intéresse, distribué aux Etats-Unis par l’intermédiaire de Not For The Weak Records et en Europe par Drunken Sailor Records. Pas une once de Clevocore à l’horizon, mais une sacré dose de rappel que dans Punk Hardcore, il y a Punk !
The Hell met en vitrine dix compositions Hardcore qui nous projettent dans les années de gloire de l’USHC. Fan des Germs, Poison Idea et des superstars du Midwest américain (Necros, Zero Boys, Die Kreuzen, N.O.T.A…), jetez-vous sur Pistol Grip, City Tanks, National Razor, One More Thing, Cracked Up, Power Stays ou encore What A Laugh.
Treize minutes à la production cracra suffisent pour nous transporter au début des années 80 où chaque morceau attaque franchement, regorgeant de riffs Punk accrocheurs et entraînants quand l’essence Hardcore découle de la rythmique, des variations de tempo et du chant Darby Crash-esque. Hell yeah, Punk’s Not Dead !!!